Livres traitant du sujet
Toute l’enquête a débuté par la découverte, via la presse, de la lettre d’un officier révolutionnaire relatant sa participation à un massacre des 400 fidèles assistant à la messe de Noël en 1793 à Pouzauges en Vendée. Pourtant l’histoire locale n’en avait aucun souvenir : aucun massacre n’a eu lieu officiellement dans cette église ! Pendant 26 ans, l’auteur a mené ses recherches pour reconstituer l’histoire de Pouzauges et a été amené à découvrir : – les déclarations officielles des autorités révolutionnaires et les décrets prônant la destruction totale de la Vendée dans sa population comme dans l’habitat , son trou démographique que n’explique ni la guerre de Vendée, ni l’exode des réfugiés, ni le passage d’une colonne infernale , l’inexplicable disparition de la communauté catholique , l’authenticité de la lettre , la présence de trois charniers à Pouzauges. Il a pu ainsi prouver l’authenticité du massacre de 400 catholiques au motif de leur assistance à une messe interdite le soir de Noël.
Le Réverend Père A.-M. HUGUET
Cet ouvrage, fruit de longues recherches puisées aux sources les plus authentiques, est une éloquente justification de la Providence à notre époque où l’injustice et la force brutale paraissent toujours impunies et triomphantes aux yeux du vulgaire, qui ne considère que des faits isolés et qui, dans tous les cas, oublie que Dieu est patient parce qu’il est éternel. On verra dans ces pages comment finissent les souverains et les États qui ne respectent pas la liberté de l’Église, quels sont les terribles effets de l’excommunication et la vengeance éclatante que le Seigneur exerce, dès cette vie, sur les profanateurs du temple, les bourreaux des prêtres, les abatteurs de croix, et sur les ennemis du Saint-Siège.
Ce volume, écrit avec une grande réserve, a trouvé sa place dans les bibliothèques des paroisses et des familles chrétiennes. Les catéchistes, les instituteurs de la jeunesse, les prédicateurs, puiseront dans cet intéressant recueil des traits saisissants, capables de faire une vive et salutaire impression sur leurs auditeurs.
« Les Massacres de septembre, ces exécutions sommaires et massives qui se déroulèrent du 2 au 7 septembre 1792 dans les prisons de Paris, sont un des épisodes les plus sombres de la Révolution française.
Aussi l’imagination des contemporains en fut frappée de stupeur. Certes, depuis 1789, le sang a déjà coulé bien des fois, mais jamais une telle manière, froide et calculée, n’a été employée. La « vengeance du peuple » s’est donnée libre cours. La Révolution est à un tournant décisif de son processus.
Les avis des historiens sur les motifs de ces massacres sont très partagés, et une multitude de travaux a été réalisée sur ce sujet toujours brûlant. L’abbé Nicolas Portail offre ici une brillante synthèse de ces événements et leur interprétation. Après avoir dégagé les motifs de ces tueries, il suit pas à pas les opérations de la semaine sanglante, à la fois sur le terrain des prisons et dans les coulisses des assemblées révolutionnaires ; il tente enfin de dégager les responsabilités des meneurs de ce drame et les intérêts mis en jeu.
Cette passionante étude rend justice aux bien heureux martyrs qui ont péri dans ces massacres, soulève le voile encore tiré sur les authentiqes responsables et dit toute la vérité sur ce que fut « Septembre 1792 », prémice de la Terreur. »
Plus d’un millier de prisonniers furent exécutés
En complément aux Mémoires de l’abbé Gruget, cet ouvrage du même auteur se concentre sur un des hauts lieux de la Terreur en Anjou, le Champ des Martyrs d’Avrillé. C’est ici, aux abords d’Angers, que plus d’un millier de prisonniers furent exécutés. L’abbé Gruget compte huit fusillades du 12 janvier au 10 février 1794, auxquelles il ajoute une neuvième exécution de cent prisonniers, le 15 avril 1794.
Le texte, reproduit en intégralité, est accompagné par les listes des victimes identifiées, classées chronologiquement. La plupart des noms cités sont suivis d’indications de l’âge, de l’origine et de la profession.
Le rideau s’ouvre en 1788 : une nouvelle supérieure vient d’être élue au monastère du Saint-Sacrement de Bollène. Madeleine de la Fare, en religion soeur du Coeur de Marie, est une femme de caractère. Et il en faudra pour mener la communauté à travers la tourmente révolutionnaire qui s’annonce…
Bientôt rattachées à la France, les terres pontificales du Comtat Venaissin sont touchées par les lois qui persécutent l’Eglise, et somment les religieuses d’apostasier. Mais celles-ci répondent : « La loi humaine ne peut me commander des choses opposées à la loi divine ». En refusant de prêter le serment de « liberté-égalité-fraternité » devant la commission populaire d’Orange, elles savent leur mort certaine. Cependant aucune des détenues n’hésite e tleur courage édifie jusque sur l’échafaud.
Les 32 martyres d’Orange ont été béatifiées en 1925. Alors que s’ouvre leur procès de canonisation, es religieuses témoingent de la fécondité de l’attachement au Christ envers et contre tout