Juin

16 juin

 

  • TRUDEL (Georges), prêtre, mort en déportation. M. Trudel qui faisait partie du diocèse de Lyon, s’était retiré chez des parents au pays de Chartres (M. l’abbé Manseau dit à Orléans, espérant ainsi échapper à la persécution. Mais, en 1793, les autorités du département d’Eure-et-Loir le firent arrêter. Conduit à Rochefort, embarqué au printemps de 1794, sur le vaisseau Les Deux Associés, l’abbé Trudel éprouva tant de malheurs, qu’il mourut bientôt le 16 juin 1794 on ignore son âge. Il fut enterré dans l’Ile d’Aix.

17 juin

 

  • Jean-Baptiste Abeillon, prêtre du diocèse de Viviers, curé-prieur d’Arlempdes, guillotiné au Puy le 17 juin 1794.
  • Abbé François Mourier, guillotiné au Puy le 17 juin 1794.
  • Barthélemy Best et son épouse Marie-Anne Roche, guillotinés au Puy le 17 juin 1794.
  • Sœur Saint-Julien, guillotinée au Puy le 17 juin 1794.
  • Jeanne Marie Aubert, guillotinée au Puy le 17 juin 1794.

 

19 juin

 

  • SAINT-JEAN (Jean-Baptiste DE), dit, Evrard, âgé de 41 ans, négociant, natif de Saint-Forzen (?), domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 1er messidor an II (19 juin par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur.

20 juin

 

  • CORTASSE DE SABLONNET (Christophe), maréchal de camp, mort des suites de ses blessures reçues dans le soulèvement des Lyonnais du 29 mai 1793. M. Coûtasse de Sablonnet, né à Apt, en 1736, ancien élève du collège de Juilly, était maréchal de camp en 1788. Dès 1791, malgré ses trente-cinq ans de services militaires, il accourut à Lyon pour mettre son expérience de la guerre au service des Lyonnais. L’occasion se présenta le 29 mai 1793. Ce jour-là, à onze heures du matin, « la première colonne qui s’avançait par le quai du Rhône supportait sans faiblir, depuis deux heures, le feu le plus meurtrier, lorsqu’un cavalier s’avance, faisant flotter un mouchoir blanc. Les Lyonnais trop confiants s’approchent pour parlementer et sont renversés à l’instant par une décharge épouvantable. Indigné de cette trahison et quittant aussitôt le balcon du haut duquel il suit le combat, le maréchal de Sablonnet s’élance sur la chaussée, ramasse un fusil, court aux fuyards et les entraine contre les canons ennemis. 11 tombent grièvement blessé. Son gendre M. de Fontelte, le relève et le transporte à l’Hôtel Dieu. Le maréchal de Sablonnet y mourut le 20 juin suivant des suites de ses blessures. Ce fut un deuil général. « Les Lyonnais résolurent de rendre à cette noble et belle victime tous les honneurs dus au courage, au dévouement et à la vertu militaire. » Le rôle du maréchal, dit M. Em. Vintrinier, en cette affaire, fut peut-être décisif. Il ne faut pas croire que cet officier se soit trouvé là, par hasard, comme on l’a prétendu, pour dissimuler l’action des royalistes dans les événements de Lyon. Il était venu, ainsi que tant d’autres, combattre pour le roi c’est pour cette raison que les historiens les nomment à peine.

25 juin

 

  • DEFORIS (Jean-Pierre), prêtre, né à Montbrison (Loire), bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, âgé de 62 ans, condamné par le Tribunal révolutionnaire de Paris et exécuté le 25 juin 1794.

26 juin

 

  • GUILLIN DU MONTET (Marie-Aimé), affreusement massacré à Poleymieux, le 26 juin 1791.
  • 4 sœurs de la Charité d’Arras, martyres de la Révolution, à Cambrai le 26 juin 1794. Marie-Madeleine Fontaine, Jeanne Gérard, Marie-Françoise Lanel et Thérèse Fantou.

27 juin

 

  • SAUTEMOUCHE, officier municipal, jacobin, massacré par la foule le 27 juin 1793

28 juin

 

  • LAPIERRE Paul, prêtre, né à Valleret (Jura) le 18 mars 1754, fusillé à Besançon (Chamars) le 28 juin 1798.
  • SAINT-DIDIER (comte Etienne GENESTEL DE), noble, né à Aurec (Haute-Loire), demeurant à Cleppé (Loire), âgé de 36 ans, condamné par le Tribunal révolutionnaire de Paris et guillotiné le 28 juin 1794.
  • SAINT-DIDIER (Madame GENESTEL DE), épouse du précédent, née Marie-Louise DE BESSE, noble, native du Puy-de-Dôme, demeurant à Cleppé (Loire), âgée de 26 ans, condamnée par le Tribunal révolutionnaire de Paris et guillotinée le 28 juin 1794.

30 juin

 

Les prêtres Récollets de Cassel

 

– Jean Pellaert (60 ans),

– Antoine Chartrel (81 ans),

– Jean-Louis Verstock (39 ans),

– Pierre Cleys (60 ans)

– et Marcel Picavet (54 ans).

– deux Carmes déchaussés : Pierre Joly (33 ans) et Pierre Charlet (59 ans) ;

– trois prêtres diocésains : Philippe Leroux (59 ans) vicaire à Wisques, Liévin Gamblain (49 ans) vicaire à Gobbehem, et Guillaume Boucquart (40 ans) vicaire à Robecq ;

– et cinq pieuses femmes : Henriette de Buchy (30 ans) et Anne Vandervick (42 ans) religieuses hospitalières à Comines, Marie-Augustine Minne (39 ans), Ursuline originaire de Cassel, Régina Beck (25 ans) d’Hazebrouck, 5 servantes à Ypres, et Barbara Gruson (40 ans) d’Hazebrouck, maitresse d’école à Ypres.

Tous avaient été arrêtés à Ypres.